Avaler l’océan travaille sur la contradiction entre le bien public et le destin personnel : ce qui est bon pour le collectif n’est pas nécessairement bon pour un « je » qui en fait partie.
Nous vivons sous le régime de cette double vérité. Elle nous déchire. Elle nous divise. La guerre civile se nourrit d’elle-même. Les vivants nourrissent les morts à venir avec les morts d’avant. (…) tuer par vengeance et y trouver une certaine satisfaction.
La vengeance est jouissive. Seul le moralisme d’aujourd’hui ne veut pas l’entendre. Mais allez donc demander au Comte de Monte Cristo si ça ne lui fait pas plaisir d’avaler ses ennemis !
2009, au Théâtre de la Balsamine à Bruxelles
Une production du Théâtre de la Balsamine. Avec l’aide du Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, service du Théâtre, du Théâtre National et de Théâtre & Publics.
2011 Publication chez Actes-Sud/Papiers