Norden : Il est déjà tard. Venez. Le souffle d’une femme dans le cou d’un homme fait toujours espérer le lendemain. La langue poursuit la goutte de sueur qui roule jusqu’au bas du dos. Parfois elle s’y arrête. Nous oublions les affaires, nous ne connaissons plus que l’urgence de vivre encore une fois. Vous savez, n’est-ce pas, ce que je veux dire? C’est étrange que nous soyons devenus si proches, vous qui ne m’aimez pas et moi qui vous avais si mal regardée, si mal. Viens.
1991, Actes Sud Papiers
1991, La Rose des Vents, Villeneuve d'Ascq / Nouveau Théâtre de Poche, Genève / Théâtre Varia, Bruxelles
1993, Théâtre de l'Oc
2002, Théâtre Ephéméride, Val-de-Reuil